17 août 2010 2 17 /08 /août /2010 05:43

 

On entend  parler que d’insécurité, IL parle le verbe haut pour fustiger les malfrats, les bandes et le climat des banlieues et pour finir, les gens du voyage , tout ce bruit devrait permettre de colmater les méfaits des affaires qui mêlent son parti et son ex trésorier à l’ancien ministre du budget, sales affaires ,  de plus ce n’est pas fini , une sombre affaire de favoritisme fiscal à l ‘égard des héritiers de César ne devrait rien arranger, ce n’est tout de même pas de la faute de la presse si des malhonnêtetés ont été commises par les membres du gouvernement en exercice.

Parlons de sécurité pour changer un peu, au lieu de l’insécurité dont on nous rabat les oreilles.

Sécurité de l’emploi contre le chômage, sécurité  contre les malversations des hommes du pouvoir, sécurité routière effective et non pas celle qui sert à remplir les caisses de l ‘état , Sécurité aérienne et pas que pour le Air Sarko One,  Sécurité des traitement des personnes en cas de mise en garde à vues, Sécurité  contre la connerie qui conduit aux répressions de toute nature .. Il y a là de quoi travailler , mais il faudrait de plus qu’IL ait des idées et ne qu’IL se contente d’idées toutes faites, nous sommes dans un état ou l’insécurité fait gagner les élections , pourquoi le pouvoir se fatiguerait t il à résoudre ces problèmes d’insécurité qui pourrait lui faire perdre toute écoute.

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16 août 2010 1 16 /08 /août /2010 05:38

 

20h00

Félicité et moi, décidons de rester quelques temps ici, nous avons trouvé un logement à louer, notre fidèle Max nous suit avec application, nous nous installons dans un rez de chaussée de 3 pièces relativement confortable, une de ces pièces nous servira à ranger nos précieux wellos, ils représentent ici une véritable fortune , de même que la petite carriole que j’avais  achetée. Nous paierons le loyer avec les Euros que nous avions échangé avant de partir. Nous trouverons facilement du travail. Je vais essayer de me faire engager auprès d’un artisan, je pourrais au moins utiliser les connaissances des métaux et des techniques de façonnage. Il me suffira d’aller traîner dans le quartier des artisans pour proposer mes services. Je rencontre à ce moment un vendeur de wello qui semble intéressé par ma monture, il est vrai que celle ci est en meilleur état que celles qu’il propose à la vente. « C’est toi qui entretient  ton matériel »  bien évidemment , qui d’autre. « Alors, si tu sais faire,  viens travailler avec moi, j’ai un stock de vieux matériel de récupération  que je voudrais réparer pour les vendre » me voici embauché, mon salaire nous permettra de vivre tous les trois , j’ai négocié une participation sur les ventes des wello ainsi réparés et vendus. Le soir, rentré à notre appartement, j’en discute avec Félicité, elle veut venir travailler avec moi, me dit elle. Cela nous permettra de nous occuper en même temps de notre fidèle  Max  qui pourra ainsi rester à nos cotés, en toute sécurité. 

Max est l’objet de toutes les attentions des habitants de la ville, il n’y a pratiquement pas d’animaux domestiques vivants ici , la maladie n’a sans doute pas épargné ni les chats ni les chiens , ou la grande crise a t elle obligé les habitants de la ville de se séparer de leurs animaux par  manque de nourriture ou par peur des maladies ? 

Nous voulons conserver aussi longtemps que possible notre fidèle Max à nos cotés.

Nous réparons les pièces de ces machines devenues ferraille, soudure des cadres, rectification des pignons , réparation les chaînes, remise à neuf des chambres à air , ces machines sont restaurées assez rapidement, alors, les habitants se ruent vers ces wellos remis sur le marché, c’est le seul moyen de transport individuel qui permet aux habitants de se déplacer.

Le soir , après notre journée de travail, nous allons visiter les bords de mer, là , souvent nous nous arrêtons et profitons du soleil couchant pour prendre un bain , Max se joint à nous bien évidemment, il en jappe de plaisir. Parfois, je m’essaie à la pêche, sans grand résultat pour l’instant, il le faudra demander conseil. Peut être n’ai je pas le bon matériel. Félicité pratique  avec succès la pêche à pied, nous ramassons coques et crevettes sans grandes difficultés, elle s’est chargée de réaliser un filet, en accrochant à un manche un filet fermé retenu par des baguettes de bois. Bonne idée, ça marche.

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16 août 2010 1 16 /08 /août /2010 05:35

 

Me voici de retour, je reprends les faits d'actualité qui embrument notre vie publique. 

 

 

IL  a de quoi faire oublier les affaires,  la sécurité revient en force,  des fait divers montés en épingle par une presse lassée par l’affaire Bettencourt et d’où il ne sortira rien, le procureur de Nanterre verrouille l’instruction, la police fait grand bruit, mais soyons certains qu’elle ne trouvera pas grand chose, peut être ne cherchera t elle pas assez.

Alors le Nabot national retrouve son cheval de bataille, celui que les nuls enfourchent avec dextérité , aidé en cela par l’actualité, IL vient de virer le préfet de l’Isère  pour des violences à Grenoble, belle action, aussi inutile qu’inefficace, ceci n’est que le réflexe d’un incompétent qui protège sa place plus qu’autre chose, et puis, cela va faire du bruit dans les médias, ça va masquer l’affaire du financement des petits partis, méthode efficace et utile aux déploiements de campagnes électorales luxueuses dont l’UMP est friande.

Le Nabot va pouvoir rouler des épaules , faire trembler le quidam déjà apeuré par le remous dans les banlieues,  le moindre fait divers mettant aux prises malfrats et la police est commentée par les membres du gouvernement avec délectation, ce serait de la faute de la gauche, ces troubles dans les banlieues. Tout cela occulte des vrais problèmes, celui des retraites, celui des affaires mêlant politique et argent.

Notre 1.50m d’autorité veut reprendre la main sur ces évènements .. mission impossible dans le fond , sur la forme , il a ses chances , et pour l’UMPiste de base c’est suffisant.

 

 

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4 août 2010 3 04 /08 /août /2010 14:22

Je vous remercie de vos messages de soutien,  la vie est aussi d'accepter les coups du sort. 

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22 juillet 2010 4 22 /07 /juillet /2010 05:52

Je doit prendre quelques jours de pause,  la maladie de  parents âgés ne prévient pas.   .. je vous souhaite une bonne continuation , à bientôt...  

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21 juillet 2010 3 21 /07 /juillet /2010 05:34

18h00

Nous avons visité la ville, elle se compose de plusieurs quartiers, souvent organisés par corporation, les pêcheurs et leurs séchoirs ,  les  maraîchers, les artisans, les fripiers, les charcutiers les bouchers, tous les corps de métiers sont ainsi représentés, ces commerçants ont ouvert boutique et le commerce a repris ses droits. La ville attire beaucoup de monde. Le commerce et son dynamisme aide à la croissance des niveaux de vie , il attire nombre de participants, suscite l’intégration des nouveaux arrivants. La ville prospère grâce à la stabilité politique que les habitants et les élus ont réussi à imposer. Tous peuvent voter , tous peuvent être élus,  il n’y a pas d’obligation de résidence, ceci est lié à la précarité des moyens de transport, puis, il s’agit de favoriser l’arrivée et l’intégration des nouveaux venus dont l’implication dans la vie de la cité,  doit être reconnue sans discrimination, pour donner toutes les chance à la ville de croître et d’améliorer le niveau de vie de chacun. Nous sommes loin des tours , loin des idées étriquées de leurs  responsables qui conservent jalousement  leurs technologies et leurs prérogatives.  Finalement,  la ville n’a aucun besoin des toutes ces technologies, le travail s’arrête à la nuit, il reprend au petit matin, le chauffage est offert par la nature, les forets environnantes y pourvoient, puis, la taille de la ville reste modeste, la population ne dépasse pas le milliers d’âmes. On peut tout de même constater l’existence d’un service municipal, un service d’ordre, un service fiscal dont le but principal est de collecter des fonds pour améliorer la qualité de vie des habitants, par des travaux d’entretiens des rues et des routes qui se dégraderaient rapidement si rien n’était fait dans ce sens. Puis chacun est responsable de ses déchets,  alors, l’habitant doit faire Le nécessaire pour assurer le recyclage des ses propres déchets. Métaux et matières plastiques sont bien souvent portées par les habitants aux entreprises artisanales qui les réutilisent , de même les déchets verts sont apportés vers de grands compost servant à amender les terres exploitées par les maraîchers. Tout est prétexte à  commerce, c’est ainsi que la vie a repris ses droits.
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21 juillet 2010 3 21 /07 /juillet /2010 05:33

 « Le parquet de Nanterre a indiqué mardi avoir officiellement demandé au gouvernement son feu vert pour une audition d'Eric Woerth dans le cadre de l'enquête sur les enregistrements clandestins de Liliane Bettencourt et de ses proches »

Oui, l’épine dans le pied du pouvoir, Internet, les articles des journalistes peuvent enfin être diffusés sans être contrôlés par le pouvoir et leurs amis ce dont la presse de l’écrit, celle de la radio et celle de la télévision souffrent trop souvent. Les tentatives du pouvoir pour bâillonner mediapart  en est la preuve. Les journalistes d’investigations ne peuvent  s’exprimer que sur Internet, les autres médias sont franchement sous contrôle. Toutes les tentatives judiciaires s’enchaînent pour museler cette voix discordante.

 « Le tribunal de grande instance (TGI) de Paris avait rejeté leur demande en première instance le 1er juillet. Dans cette nouvelle assignation, publiée ce mardi par Mediapart, les conseils de Liliane Bettencourt estiment que la «légitimité accordée à la diffusion d'enregistrement de propos enregistrés clandestinement, dont certains couverts par le secret professionnel, ouvre la voix à tous les excès au prétexte de la liberté d'expression»

Le résultat positif est que cette affaire et ces prolongements obligent le parquet à ouvrir des enquêtes, qui n’auraient jamais été ouvertes si cette affaire n’avait pas été divulguée.. Ha oui, qui a parlé de république irréprochable , je ne sais plus ..
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20 juillet 2010 2 20 /07 /juillet /2010 05:15

10h00

Pleins de courage, nous décidons de rouler aussi vite que possible pour aller découvrir ce tout nouveau paysage, la mer. La route est devenu très passagère, des animaux, des ânes, des chevaux, des bœufs,  sont attelés à des charrettes chargées de nourriture, légumes et fruits. Dans le sens contraire, on peut se rendre compte que certaines d’entre elles transportent du poisson, laissant derrière leur sillage l’odeur et des traces d’humidité, les poissons sont transportés dans des bacs d’eau afin d’en conserver la fraîcheur. Nous nous fondons dans le trafic et dans la population, rien ne nous distingue des autres voyageurs.

Enfin, nous entrons dans la toute première ville, qui semble être suffisamment  accueillante,  je reste tout de même sur mes gardes , après la déconvenue du premier village dans lequel nous avions prévu de nous arrêter et duquel nos avons du nous évader. Espérons que les mœurs de ces citoyens soient moins expéditives.

Arrivés aux portes de la ville, nos devons passer par un poste de police, où  il nous est demandé, d’où nous venons et la cause de notre voyage, ce poste de police est suivi d’un poste de douane.  L’employé du moment fouille nos maigres affaires, nous confisque nos armes pour des raisons de sécurité, «  vous les reprendrez au retour » , dit il en nous remettant un ticket de consigne. Il a failli se faire mordre par Max qui n’entend se laisser tâter comme un vieux sac. Nous l’avions prévenu qu’il ne devait en aucun cas toucher à Max, notre fidèle ami. Puis, il nous réclame un droit de passage, nous devons payer notre passage en ville, les euros vont encore servir.

Nous quittons les poste de contrôle et suivons la route devenue rue, le long de la plage de sable, sur l’autre coté des bâtiments anciens bordent le littoral, la peinture blanche qui les recouvrait est défraîchie, certaines fenêtres sont grandes ouvertes, , nous sommes dans une ville entretenue , les rues ne sont pas défoncées , les habitants qui ont réussis à survivre se sont organisés pour que leur ville ne devienne pas ville fantôme.
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20 juillet 2010 2 20 /07 /juillet /2010 05:13

« REFERENDUM - C'est la condition sine qua non de GM pour reprendre l'usine...

Drôle de choix. Les 1.150 salariés du site General Motors de Strasbourg doivent décider ce lundi s'ils acceptent ou non de revoir leur conditions salariales à la baisse pour garder leur emploi.
Ce référendum interne, organisé à l'initiative de trois des quatre syndicats représentés (CFDT, CFTC, FO), est destiné à approuver ou rejeter une offre de GM Company, née l'an dernier sur les cendres de l'ancien General Motors en faillite »

Voilà, on y est,  le crise va justifier le chantage aux baisses des salaires, la faillite aide les capitalistes qui ont investi sur les ruines de General Motors, en essayant de rentabiliser au maximum le capital en faisant baisser les salaires des employés , l’objet du chantage est la délocalisation au Mexique, c’est quand même super le mondialisation , on peut ainsi faire fabriquer au moindre coût grâce à la doctrine libérale. Il s’agit d’une usine de fabrication de boite de vitesse.

« Le nouveau GM, détenu à 60% par l'Etat fédéral américain, propose de reprendre le site si les salariés acceptent de réduire de 10% le coût de la main d’œuvre, sans réduction d'effectif mais avec un gel des salaires sur deux an et en renonçant à plus d'un tiers des 17 jours de RTT »

Même si les employés votent pour cette proposition, les boites de vitesse seront de toute façon fabriquées au Mexique d’ici quelques temps .. Le patrons de ces entreprises sont comme des hommes politiques , leurs promesses n’engagent que ceux qui les écoutent.     

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19 juillet 2010 1 19 /07 /juillet /2010 05:34

Jour 51

06h30

Il fait très beau, après une excellente nuit de repos, nous descendons dans la salle de restaurant, nous sommes les seuls clients,   nous réglons notre note, le but que nous cessons de poursuivre n ‘a pas changé mais ces épisodes à rebondissements nous ont  montrés une fois de plus qu’il faut se méfier de la présence de la société  humaine quelqu’elle soit. Les temps sont dangereux , le climat de pénurie n’arrange rien, tout se négocie même la durée de la vie.

Dans le hangar où nous avions rangés nos montures, j’ai repéré une carriole de petite taille , je pourrais attacher son timon  à la selle de mon Wello et la tirer ainsi. Nous pourrions installer notre Fidèle Max et lui éviter des fatigues inutiles, de plus, nous pourrions de la même façon y déposer nos sacs, cela rendrait la route moins difficile. Marché conclu auprès de la tenancière , j’achète avec mes Euros cette merveille, et nous voici parti sur la grand route à la recherche de notre eldorado.      

Nous nous engageons sur une route assez large, vers l’ouest , bien entretenue et très roulante. Nous devrions rencontrer des voyageurs et des colporteurs. Il nous arrive de croiser des personnes montées comme nous sur des wellos, un salut amical au passage fait toujours plaisir. Une humanité naissante,  personne n’a visiblement le temps d’entamer un dialogue. Les gens  n’ont pas peur de se déplacer et il semble régner un climat de sécurité qui émane de cette voie très passante, de son trafic et du nombre de voyageurs rencontrés.  Il y a énormément de personnes comme nous, se déplaçant avec leur maigres biens. Max couché à pat ventre sur le fond de la carriole regarde le paysage. Nous avançons à bonne allure,  cette route est un véritable billard, nos efforts sont vite récompensés car , au loin nous distinguons une grande étendue grise et bleue, qui au loin se confond avec le ciel.  La mer probablement.
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