L’Europe exporte des milliers de tonnes de pesticides « tueurs d’abeilles » pourtant interdits sur son sol .
L’UE a donné son feu vert aux demandes d’exportation d’au moins 4 000 tonnes de néonicotinoïdes interdits, notamment au Brésil. La France est le deuxième pays exportateur.
Ce n’est en effet que depuis le 1er septembre 2020 que les fabricants de pesticides ont l’obligation de transmettre à l’Agence européenne des produits chimiques ou aux autorités réglementaires nationales, les quantités de néonicotinoïdes interdits qu’ils veulent exporter hors de l’UE. Environ 300 « notifications d’exportations » ont été approuvées entre le 1er septembre et le 31 décembre 2020 à destination de 65 pays différents, dont une très large majorité à faible ou moyen revenus comme le Brésil, l’Indonésie ou l’Ukraine. Neuf pays européens sont concernés par ce « commerce toxique », comme le désignent les ONG. Avec 310 tonnes de substances actives, la Belgique est de loin le plus gros exportateur, devant la France (157 tonnes), l’Allemagne (97 tonnes) et l’Espagne (78 tonnes). ( Le Monde )
L’UE ne se sent pas concernée par la disparition des insectes et des abeilles.
Elle va perdre toute la confiance que des états pouvaient lui accorder. Ces ventes sont scandaleuses et met en péril les convictions largement exprimées, par la population, de sauvegardes et protection de la biodiversité. Des sanctions devraient être prises contre ceux à la Commission qui ont permis cette vente.