120 millions pour se faire refaire une devanture acceptable pour les UMPistes en mal de président, 120 millions payés au frais des contribuables, il y a abus de pouvoir et prévarication. L’agence se frotte les mains, le président n’engage pas un rond , le parti non plus , chez les Bettencourt on transpire, paraît qu’ils ont déjà donné et que ça commence à se savoir.
Mis en lumière à la faveur de l’affaire Woerth, la pratique controversée du financement politique via les micropartis est revenue sur la sellette à la faveur d’une collecte de fonds récemment menée à Londres par le secrétaire d’Etat à l’Emploi Laurent Wauquiez. Depuis que le canal principal s’est tari, il faut bien retrouver de quoi financer la future campagne UMP du Nabot et consort .
"Le Congrès des Etats-Unis a adopté, après un ultime vote au Sénat jeudi, la version définitive de la plus vaste réforme de la régulation financière depuis les années 1930, offrant au président Barack Obama une victoire législative" cruciale.Le Nain n’en n’est qu’à essayer de trouver des solutions pour repousser un tel dispositif s’il venait à éclore chez nous, cela lui couperait toute capacité de financement de son parti et de sa future campagne électorale. Oui une telle règle appauvrirait les banques d’où il pourrait tirer de reconnaissantes subsides.
« Deux nouvelles dépositions dans l'affaire Bettencourt, celles d'un majordome et d'une secrétaire, conforteraient les déclarations de Claire Thibout, l'ex-comptable de Liliane Bettencourt. Publiées par Le Monde et Mediapart ce jeudi, ces auditions indiquent que les destinataires des enveloppes étaient essentiellement «des candidats qui cherchaient à financer leur campagne».
Souhaitons bon courage au procureur de Nanterre qui aura bien du mal étouffer cette information, de plus l’information est très précise
« Les hommes politiques que j'ai vus sont: M. Balladur, M. Woerth, M. Kouchner, M. Messmer, M. et Mme Chirac, M. Sarkozy (à l'époque il était ministre de l'Intérieur je crois - période de 2002 à 2004 - et je ne l'ai vu qu'une fois).»
Il a y des missions impossibles a effectuer , et là, c’est pire que mission impossible, surtout que ça ne semble pas être du cinéma.
Eva Joly ne se prive pas d’une remarque très sévère sur le fonctionnement de la justice à Nanterre
« Philippe Courroye, qui a ouvert des enquêtes dans cette affaire, n'est pas l'homme de la situation car il est «aux ordres» ».
et d’ajouter :
«J’ai bien connu Philippe Courroye quand j’étais au pôle financier, et je ne souhaite qu’une seule chose, qu’il redevienne lui-même, ce magistrat qui sortait de gros dossiers. Qu'il se réveille, sa place n’est pas à la table des Chirac! Il est trop orgueilleux et vaniteux désormais, il semble souffrir du même syndrome que Nicolas Sarkozy, celui de la toute-puissance et de l’impunité»
On se demande bien pourquoi, on connaissait les questions et on devinait les réponses, faut pas être grand clerc pour se rendre compte que l’allocution du président fut inutile et elle n’ a pu convaincre que les convaincus. Rabâchage des mêmes idées, enfoncez vous bien ça dans la tête, des messages simplistes, une politique UMP de droite libérale, et un sentiment de fierté pour la tache accomplie. De l’auto satisfaction permanente, on se demande vraiment à quoi a pu servir cette intervention, sinon à préparer la prochaine élection présidentielle peut être.
IL a affiché sa confiance envers son ministre du travail et trésorier du parti, le maire de Chantilly suit son patron dans tous les domaines, son fils n’a t il été élu au conseil municipal de la ville d’où son père est maire. Bien évidemment, ce n‘est pas l’EPAD mais tout de même, je ne parle même pas de la vente bradée de l’hippodrome de Compiègne , 2 millions d’Euros, pas cher , un cadeau de l’état pour un ami peut être.
Les retraites, rien de changé , pas de discussions possibles, comme prévu.
Résumer les annonces , ça c’est vraiment ce qu’il fait de mieux, pour le reste , l’action peut attendre.
La crise plein la bouche, mais toujours pas de décision pour taxer les banques , taxer les transactions financières, ni pour lutter contre la spéculation.
Et puis, s’arque bouter sur le bouclier fiscal, son œuvre, en retour d’ascenseur aux plus grands donateurs du parti.
Le 14 Juillet, en souvenir du soulèvement populaire, en souvenir de la prise de la bastille, en souvenir des combats qui nous ont conduit à la liberté, en souvenir de ceux qui ont essayé de nous conduire à la fraternité, en souvenir de ceux qui ont espéré nous conduire à l’égalité, fête nationale. Le bilan est triste, chaque jour la démocratie est piétinée , chez nous, en Afrique et pourtant notre marionnette nationale avait invité les chefs d’états africains souvent au pouvoir par des putchs, par hérédité, par la manipulation , par des accords militaires avec notre pays.
Pas de quoi être vraiment fier de ce 14 Juillet , les grandes traditions se perdent, le mot même de République n’a plus le même sens, celui de démocratie est bafoué, seraient ce là les effets de ce que certains appèlent la réforme, une forme de régression continuelle à mon avis..
Pour se rappeler ce temps passé sous le drapeau , le 14 juillet, on n’avait pas le choix, fallait défiler, alors habillé en tenue de sortie, guêtres blanches, calot vissé sur la tête, air martial, mat 49 au poings, et hop , en avant marche. Enfin pas tout de suite, un heure de car dans la montagne avant d’arriver sur la place du village, où on nous mettait en rang, pour une marche au pas jusqu’au monument aux morts, tout cela devant la population réjouie d’avoir droit à un défilé de vrais militaires en tenue de sortie.
Les accointances de monsieur le maire avait fait le nécessaire pour qu’un petit bout de la défense nationale descende la rue principale du village au son du phono logé à la mairie. On présentait les armes, et on avait le droit d’écouter les harangues du maire. Un militaire de haut rang nous accompagnait, au moins un capitaine, pour des deuxièmes pompes, c’était largement suffisant, ça l’était encore plus pour le maire du petit village qui ne devait pas compter pour beaucoup sur l’échiquier politique de la région.
Ensuite, on avait quartier libre , enfin presque, fallait reprendre le car , la base n’était pas si proche et surtout pas de transport en commun dans le village. On avait le droit d’errer une heure ou deux dans le village, boire un bière dans le troquet rentrer sagement à la base fêter j-100 ou 100 au jus selon l’expression consacrée.