Voyons comment les primaires de droite se sont déroulées, dans la discrétion la plus absolue , je rapporte quelques mots de certains de nos édiles, tous de droite bien sur..
PARIS, 4 oct 2011 (AFP) - Les députés UMP ont uni leurs voix mardi pour critiquer la potentielle candidature d'Hervé Morin (Nouveau Centre) à l'élection présidentielle, oscillant entre dérision et incompréhension face à la démarche de celui qui a été ministre de François Fillon pendant trois ans.
Hervé Morin ? "Même pas la peine d'en parler, il faut être sérieux", s'est exclamé le député des Yvelines Jacques Myard. "Il doit rester à son niveau, celui d'un député qui fait son travail", d'après lui.
Patrick Balkany, fidèle ami de Nicolas Sarkozy et député des Hauts-de-Seine, a jugé que "ceux qui tremblent le plus, ce sont ses propres amis, car au NC, la candidature d'Hervé Morin, je ne pense pas que ça les enthousiasme énormément".
"Il ferait mieux de s'abstenir. Les épaules, il les a peut-être, les bras, les jambes aussi, mais en tout cas les voix il ne les aura pas", a encore dit M. Balkany.
"Est-ce une candidature de témoignage ? Est-ce une candidature pour gagner ? Qu'il fasse attention que ce ne soit pas une candidature pour faire perdre" la droite, a prévenu Hervé Mariton, député de la Drôme.
"C'est un homme responsable, il a été membre du gouvernement, je n'imagine pas qu'il aille seul aux élections", a indiqué Chantal Brunel, députée de Seine-et-Marne, à propos de l'ex-ministre de la Défense (2007-2010).
Bernard Debré, député de Paris, a estimé que M. Morin "a vraisemblablement envie de négocier des postes de députés" car "il sait très bien qu'il n'aura pas les voix nécessaires pour se présenter ni au second tour, ni au troisième (ndlr: les législatives)".
"C'est pas de la très belle politique, c'est même pas de la politique du tout... C'est de la tambouille", a déploré M. Debré.
M. Morin présentera-t-il sa candidature? "Pas du tout, ni Villepin, ni Morin. Finalement ils nous rendent tout à fait service puisqu'ils s'en vont les uns après les autres, et qu'il n'en reste plus qu'un, sans effort de notre part", s'est amusé M. Debré.
Dimanche, M. Morin avait déclaré que sa "détermination" à être candidat à la présidentielle n'avait "jamais été aussi forte" après l'annonce du retrait de Jean-Louis Borloo.
Ces gens là ne font pas de la politique, ils se contentent de caresser le pouvoir dans le sens du poil, même si certains voudraient que les habitudes de la droite changent , d’autres encore soumis , en cas de victoire de l’UMP, espèrent certainement des places de ministres, et puis, cela montre que le Nain a lâché ses chiens.
Je remercie Bérengère34 de m’avoir indiqué la source de ces informations.