La crise fait son office, les banquiers ont ouvert la boite de Pandore, la montée des droites nationalistes est revenue au goût du jour, seuls les tenants du libéralisme ne l’ont pas encore remarqué, mais les droites bêtes et méchantes sont à nos portes.
Profondément démocratique, l'Angleterre est traversée par une vague xénophobe et populiste qui touche même une classe ouvrière dotée pourtant d'une forte tradition de luttes. En 2007, les salariés anglais du site LOR de Total ont entamé une grève sur le thème "Des emplois au Royaume-Uni pour les travailleurs britanniques".
Dans les neuf autres pays, c’est la droite qui gouverne. Cette « vague bleue » peut être interprétée comme le signe d’une montée irrésistible de la droite extrême. L’Italie a vu la montée de la ligue de Nord , la Hongrie vient de voter pour le parti d’extrême droite nationaliste, la Belgique de débat avec le parti flamand Vlaams Belang, En Turquie, le cancer du nationalisme trouve des adeptes devant a difficulté de ne pouvoir intégrer l’UE, puis elle est même désireuse de couper les liens avec l’OTAN. La France n’est pas épargnée , le FN existe toujours renforcé par les débats sur l’identité nationale et malgré la tentative de l’UMP de séduire cet électorat, 22% de sympathisants. L’Espagne n ‘est pas épargnée avec la montée nationaliste en Catalogne. La Suisse a fait parler d’elle et pas qu’en bien, 24 % des votes sont nationalistes , La Norvège et le Danemark sont au rendez vous , pour 13% et 14 % des votes exprimés , la Roumanie fait mieux, 21 % de votes d’extrême droite, la Bosnie Herzégovine 19%, comme tous les autres pays des Balkans.
Nous paierons au prix fort, le prix du chomage et celui de l'incertitude économique.