Au bonheur des actionnaires

L’équivalent de 60% de leurs bénéfices : c’est ce qu’ont versé à leurs actionnaires les 47 grandes entreprises françaises cotées en bourse que nous avons étudiées. Alors même que les suppressions de postes se multiplient et que l’investissement est en berne, plusieurs grands groupes hexagonaux continuent de redistribuer une proportion considérable de leurs profits aux actionnaires – y compris lorsque ces profits sont faibles voire inexistants. 

Les entreprises favorisent de façon excessive les actionnaires en négligeant les salariés et les investissements . Cette stratégie est très néfaste pour la consommation et pour la relance des économies industrielles , par contre les modifications de l'ISF vont accélérer ce phénomène et finira par poser des problèmes politiques en matière d'égalité de traitement entre les riches et les pauvres. 
L'état ne joue plus son rôle , il ne protège qu'une petite partie de la population , le président n'est plus celui de tout les français mais celui d'une caste.

Comments

[Le Mousquetaire des Mots]

Je vais tenter le décryptage de cette leçon d’économie. Dans l'esprit du jeunot, si les actionnaires empochent beaucoup de dividendes, certains de leur coup, ils vont réinvestir ces dividendes. Il faut en effet avoir des investisseurs pour que l’économie tourne. Reste à savoir si ce calcul, très mathématique, aura les effets escomptés. Ce qui est certain, c'est que ces investisseurs potentiels vont acheter des actions qui rapportent (surtout celles du CAC 40). Ce qui laisse à penser que certains secteurs économiques seront laissés de côté. D'où un déséquilibre dangereux. S'il a supprimé l'exit tax, c'est dans le but d'obtenir des actionnaires qu'ils placent leur argent là où il y en a besoin. Sauf que rien ne dit qu'ils le feront. C'est un sacré défi. Seul l'avenir dira qu'il a raison ou tort.

[alezandro]

Rappelons que ce sont les actionnaires qui décident ou pas de la distribution de dividendes en AG au sein des SA et non le gouvernement!

[loulou le filou]

C'est le roi des banquiers !