Alors que l’Etat devrait officialiser la privatisation de la société ADP, le groupe se retrouve ébranlé par des accusations sur les activités de sa filiale internationale. Face aux soupçons, notamment de corruption, de détournements de fonds ou de violation de l’embargo sur l’Iran, ADP affirme son intention “de collaborer avec la justice”.
Le 23 mars dernier, Marianne a révélé les pratiques douteuses en vogue au sein d’ADPI, entre 2005 et 2017, pouvant correspondre à des faits de corruption, de fraude sociale et fiscale, de prêt de main-d’œuvre illicite, et même à un contournement de l’embargo sur le nucléaire iranien. Plusieurs de ces faits ont été dénoncés en interne dès juillet 2016.
Voilà où conduit l' appât du gain et des bénéfices faciles dans une période où les contrôles étaient légèrement plus laxistes qu'aujourd'hui dans un climat de privatisation , en effet le ministre en charge de l'époque etait un Jeunot qui savait influencer son monde même au plus haut niveau. La privatisation approchant les contrôles découvrent des anomalies qui étaient ignorées à l'avantage des profits engrangés justifiant à terme une privatisation .
La boucle est bouclée , la privatisation ne s'applique qu'à des entreprises bénéficiaires donnant ainsi l'espoir de rendements financiers attractifs aux futurs actionnaires privés privant de cette facon les retours sur investissements de l'état , comme si l'état ne pouvait profiter de ses réalisations plus que rentables. A moins que ce ne soit la mentalité de nos gouvernants de faire profiter des amis ou à des proches de bonnes occasions de s'enrichir comme ce fut le cas pour les autoroutes.
Il y a peut être quelque chose de pourri dans le royaume , sauf que pour privatiser, il faut présenter des comptes honnêtes , et aujourd'hui cela pose problème.