Le blog de Moustic

Le président français a signé une déclaration avec la Lituanie et la Lettonie visant à protéger les démocraties, tout en défendant son dialogue stratégique avec Moscou.

Ça ne va pas être simple, défendre la sécurité numérique en prônant le dialogue avec la Russie dans un climat Biélorusse très agité dans des pays qui ont souffert de la Russie avec les Tzars et ensuite avec l’Union Societique. 

Cette visite sent le flop à plein nez, l’une des clés du « en même temps » déclamé depuis son élection appliqué à la politique étrangère est une grossière erreur, dommage que son entourage ne lui pas encore fait leçon, à moins qu’il ne soit pas capable de l’entendre. 

La France prête à relever le pari risqué de l’hydrogène. 
Le gouvernement de Jean Castex prévoit une enveloppe de deux milliards d’euros pour des investissements liés à cette énergie au cours des deux prochaines années.

Les planètes se sont alignées récemment. On va vers une nouvelle révolution industrielle ! », s’enthousiasme le député LRM Michel Delpon, en se remémorant que ses collègues « rigolaient » lorsqu’il intervenait sur le sujet à l’Assemblée. ( Le Monde )

Il semble que presque tous nos hommes politiques y compris les brillants parlementaires qui ont été élus ont enfin compris l’intérêt de travailler sur la réalisation industrielles de production d’hydrogène et des piles à combustible adaptées aux transports, automobiles, trains, bateaux et à plus long terme avions. Il a fallu que ces gens là fassent un sacré effort d’imagination et qu’ils fassent l’effort de s’informer.

S’il fallait faire un choix, entre la 5G et l’hydrogène, il faut  sans aucun  doute choisir l’hydrogène qui propose une solution technique permettant de lutter contre le réchauffement climatique et de nous passer des carburants carbonés. Pour le grand public, la 5G ne sera qu’une légère évolution de la 4G. 

Il est vrai que la location des canaux radio pour la 5G devrait rapporter gros, une des raisons qui explique l’attachement de la présidence à cette technologie.

Les partis politiques libanais s’étaient engagés auprès du chef de l’Etat français à former un cabinet de ministres « compétents » et « indépendants ». Mais samedi, le premier ministre désigné, Moustapha Adib, chargé de le former, a jeté l’éponge.

Le Président, bec dans l’eau après ses visites au Liban, vient de tomber sur un os. Les partis politiques locaux sont incapables de converger pour sauver leur pays de la ruine. Une ingérence qui passe très mal auprès des responsables politiques plus intéressés par leur intérêt personnel que par l’intérêt de leur pays. Une grande leçon que notre président pouvait éviter de prendre au Liban, la même constation aurait pu être faite de la fenêtre du palais. 

A croire que les comportements des hommes politiques sautent au yeux dès qu’ils sont étrangers. Les hommes politiques locaux passent en toute humilité sans attirer le moindre commentaire, pourtant...

Esther Duflo et Abhijit Banerjee, prix Nobel d’économie : « Il faut décréter un confinement de l’Avent pour sauver Noël » ( Le Monde )

Une idée brillante comme seuls les économistes sont capables d’imaginer, confiner la population quelques semaines avant Noël. Le but est très simple, mettre les personnes à l’abri, leur faire faire des économies en interdisant les sorties et les lâcher une semaine avant Noël afin qu’ils consomment et vident leurs magots dans les caisses enrigestreuses des commerçants , jouets , bijoux, bagnoles, informatique et téléphonie. 

En voilà un projet qui devrait donner idées à l’équipe de bras cassés qui tourne en rond dans les couloirs du palais. 

Avec des économistes de cette valeur il est presque logique qui aient obtenu le prix Nobel. J’entends déjà les caisses enregistreuses tinter de bonheur peu de temps avant Noël, les restaurateurs piaffent d’impatience car Noël se fête avant et après la messe de minuit, c’est dire .

Le compte à rebours est enclenché. Et il laisse peu de temps aux Vingt-Sept pour faire en sorte que le plan de relance à 750 milliards d’euros sur lequel ils se sont entendus non sans mal le 21 juillet entre en vigueur au 1er janvier 2021.

Vendredi 25 septembre, la Pologne et la Hongrie ont pris en otage ce dispositif inédit d’aide aux pays les plus touchés par la pandémie, espérant ainsi faire valoir leurs refus d’une conditionnalité liée au respect de l’Etat de droit. A l’occasion d’une réunion entre les ambassadeurs des Vingt-Sept auprès de l’Union européenne (UE), les deux pays ont en effet refusé de valider une décision qui aurait formellement permis de lancer le processus (indispensable) de ratification par les parlements nationaux. ( Le Monde )

Il va falloir changer les règles de l’UE passer à des votes majoritaires, un pays une voie pour commencer pour nous éloigner de la règle de l’unanimité qui rend l’UE ingouvernable et qui enlise toutes sortes de progrès. Ces pays rétifs à l’état de droit non rien à faire dans l’UE et on devrait conditionner les financements de l’UE aux respects de nos valeurs. 

Comment deux pays aux règles démocratiques aléatoires et ne respectants pas nos valeurs  peuvent bloquer les décisions de 25 pays, c’est inacceptable.