«Aujourd’hui il y a le débat mais il aura la lettre demain», a assuré la maire de Lille, ajoutant: «Arnaud a fait 17%, Arnaud a fait une belle campagne. Derrière des mots qui ne sont pas ceux que j’aurais utilisés, il propose à 90% ce que j’ai proposé.»
A lire cela, on se demande pourquoi Arnault Montebourg s’est présenté aux primaires, se présenter à de telles élections pour 10 % des propositions de celle qui devait soutenir DSK montre que l’impétrant bouté hors du ring n’avait pas toute sa tête.
Nous voilà à la veille du grand zigzag , un coup de volant à gauche, voir plus à gauche encore, puis penser à ne pas froisser le centre ni les verts juste avant des élections présidentielles, puis surtout ne pas froisser tous les socialistes qui n’apprécient pas les changements d’attitude en cours de route, au gré des sondages ou au gré de l’influence des conseillers en communication. L’ épisode de l’ouverture aurait il laissé des traces, la droiture de certains avait été mise à mal.
Au sujet d’une alliance avec François Bayrou pour la présidentielle, Martine Aubry a assuré que son «seul sujet est de rassembler la gauche. Et puis ensuite, si les démocrates, les humanistes, tous ceux qui n’en peuvent plus de voir la République abîmée(…), si tous veulent venir, ils sont bien sûr les bienvenus.»
Comme quoi, elle saura se mettre au diapason de ceux qui veulent bien apporter leurs voix à sa candidature, si bien sur, elle passe avec succès le second tour des primaires.
La gauche molle comme elle aime le rappeler suit son petit bonhomme de chemin, rassembler est le maître mot, évitant de fâcher qui que ce soit , sauf la droite bien évidemment. Il est vrai qu’avec le même programme, il était bien difficile de se différencier, mais, ceux là , y sont parvenus, question de caractère personnel et de stratégie électorale.