la Chancellerie a eu cette idée extraordinaire selon laquelle tout appel au boycott des produits d’un pays n’était qu’une «provocation publique à la discrimination envers une nation»...
Les peuples ne peuvent donc plus se défendre contre des pays ou sont fabriqués des produits qui mettent en péril nos emplois.
Ceci ressemble à une plaisanterie si derrière cette remarque on ne voulait protéger l’ultra libéralisme qui régit nos économies.
On aura bientôt plus le droit de nous exprimer , ni celui de critiquer, il est déjà difficile de manifester sans être pris pour des casseurs, il sera presque dangereux d’exprimer un avis contraire à la pensée du Résident du palais, on risque d' être mis en examen pour menace de l’ordre public et pire , insister nous fera mettre en prison pour récidiviste ou en asile psychiatrique pour folie. Les temps sont durs pour la contestation, le droit de grève est sans cesse remis en cause par le pouvoir, les journalistes d’investigation sont pistés, mis au silence, ils voient leurs outils volés, PC et documentation.
La république irréprochable n’est pas pour demain, ni pour après demain, plus le temps s’avance plus elle s’éloigne.
« La pénalisation de la contestation est toujours une mauvaise nouvelle pour la démocratie. L’absence de contestation de la pénalisation, lorsque celle-ci ne répond à aucun autre objectif que celui de museler les peuples, n’en est pas meilleure. »
C’est le risque que nous font courir les petits cerveaux au pouvoir, si on n’y prenait pas garde, la dictature serait au bout de chemin.