A l’époque de l’antiquité, le bonheur du plébéien est obtenu grâce au travail des esclaves.
Au moyen age, le bonheur du Seigneur et Maître est obtenu par le servage des hommes attachés à la glèbe. Pendant la Monarchie, le bonheur des nobles est dans les mains du tiers état qui paie impôt et les dîmes pour ces hommes proches du Roi. Sous l’Empire le bonheur de l’Empereur est dans le sang versé des soldats pour la gloire et la victoire, qu’importe ces millions de morts laissés sur les champs de bataille. Sous la restauration, le bonheur des bourgeois est dans mes mains des ouvriers, dans celles des femmes à la tâche et dans les menottes des enfants courrant dans les mines. Sous les III, IV République, le bonheur des hommes politiques est dans l’abstention des classes laborieuses, qui ne savent plus comment montrer leurs désaccords avec ce pouvoir usurpé par des hommes politiques douteux. Aujourd’hui le bonheur des actionnaires est dans la montée du chômage, réduisant ainsi les salaires et charges sociales avec le chantage à la délocalisation.
Comme quoi le bonheur de tous n’est pas pour demain, mais, rien n’empêche de l’espérer.