Le révolution conduit elle à la démocratie ?
Une réponse de normand s’impose , peut être bien que oui, peut être bien que non. La réponse est dans la multitude des individualités poussées par les évènements et dans la moralité des intervenants. Il est si facile pour une armée de prendre le pouvoir libéré du précédent dictateur et justifier le rétablissement de l’ordre par la mise en œuvre d’une politique sécuritaire tout en jetant dans les prisons les organisateurs des mouvements qui avaient mis à bas le précédent pouvoir. Cela ne conduira jamais à la démocratie , tout au contraire, ce ne sera que le changement de dictateur, avec toujours les mêmes profiteurs et le même système même si les anciennes têtes de listes et les anciens favoris ont été punis ou jetés en exil. Pourtant, il n’y a pas d’autres solution pour sortir de la dictature, que le soulèvement du peuple, l’installation d’une démocratie exige la présence d’hommes d’exception qui méprisent le pouvoir absolu et ont foi en la moralité des hommes. Le contre pouvoir n’existe que par la tolérance du pouvoir en place, toute tentative de mise sous contrôle des canaux d’information, tentative de de la censure de certains partis politique conduisant à un système majoritaire est une mise en danger de la démocratie. La concentration des pouvoirs est le chemin qui conduit vers l’absolutisme, quand le rôle du « moi je » et du choix personnel prennent le pas sur le rôle de la concertation et de la négociation, la dictature n’est pas loin.
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