Revendiquant le droit pour son pays de « faire les choses différemment », M. Johnson a prédit que les livres d’histoire décriraient un jour le Royaume-Uni comme le pays qui « a eu le courage de rompre avec l’idée dépassée » de l’UE et « de montrer la voie pour façonner le monde moderne », comme il l’avait fait pendant la Révolution industrielle.
Mais M. Johnson n’a pas dit un mot des conséquences qu’aurait l’abandon des normes sociales qu’il prône de fait, et le rétablissement de la frontière irlandaise que son « hard Brexit » provoquerait nécessairement, et que Bruxelles ne peut admettre.
On croirait lire du Trump auquel BoJo ressemble par de nombreux traits , aussi vendicatif, aussi peu soucieux des autres , aussi peu courageux, lui qui avait refusé après le vote du Brexit de prendre la place de prime minister qui , dès lors, etait revenue à Mme May alors qu'il avait milité avec violence pour le Brexit.
Espérons que ces tractations politiques ne le mettent pas en situation de prendre la place de premier ministre , ce qui prolongerait inexorablement la durée de la transition avant séparation du Royaume Uni de l'UE.
Reconnaissant pour la première fois que certains Britanniques sont « de plus en plus déterminés à arrêter le Brexit », Boris Johnson a qualifié cette revendication d’« intolérable et antidémocratique ». ( Le Monde)
Avec des oiseaux pareils, les britanniques ne sont pas sortis des problèmes dans les quels ils se sont fourrés.