La ministre du travail n'a pas consulté tous les syndicats, un oubli ou un trou dans la raquette ?
Ce sont les absents de la nouvelle loi Travail. Aucun des principaux syndicats étudiants n’a fait partie des concertations qui se tiennent depuis le mois de juin entre le ministère du Travail et les partenaires sociaux. Alors qu’ils avaient pu s’entretenir avec l’exécutif à plusieurs reprises au moment de la loi El Khomri en 2016, l’UNEF et La FAGE sont désormais persona non grata rue de Grenelle.
À l’heure où les jeunes sont particulièrement touchés par le chômage, et qu’un étudiant sur deux travaille en parallèle de ces études (source : Observatoire de la vie étudiante), les organisations étudiantes estiment avoir leur mot à dire dans les concertations de cette loi aux variables encore incertaines, et qui sera ratifiée par ordonnances. ( l'Obs)
L'avenir ne s'annonce pas rose pour ces travailleurs occasionnels , accrochés aux petits boulots qui sont visiblement le dernier des soucis de la ministre.
Le chômage sera vaincu lorsque l'éducation nationale offrira aux jeunes une formation de qualité dans des secteurs réclamés par les entreprises et surtout quand les chefs d'entreprises seront capables de concevoir des services et des équipements pour les fabriquer en accord avec les demandes du marché.
Cette double incapacité conduit inexorablement à la situation que nous connaissons , le chômage de masse et l'arrivée massive de travailleurs détachés .