À notre insu, les nanoparticules ont envahi notre environnement quotidien. Présentes dans de multiples produits de consommation courante – crèmes solaires, textiles, articles de sport, carburants, pneus, appareils électroménagers, panneaux solaires, ciments, peintures, vernis, équipements médicaux… –, elles se sont aussi introduites, subrepticement, dans nos assiettes.
Des tests ont été effectués et stupeur, nos assiettes contiennent de nanoparticules sans que personne , surtout pas l’état ni le ministère de la santé ne s’en préoccupe, à moins que très discrètement ceux ci surveillent la chose en silence afin de ne pas contrarier l’inversion de la courbe du chômage.
« Nous ne disons pas que tous les nanomatériaux sont dangereux, précisait alors Dominique Gombert, directeur de l’évaluation des risques. Les incertitudes restent grandes et les recherches doivent être poursuivies. Mais il existe suffisamment de données scientifiques pour pointer les risques de certains d’entre eux. Dans dix ans, il sera trop tard pour se poser la question de leur encadrement. »
Tous contiennent des nanoparticules dont la taille est inférieure à 100 nanomètres, dans des proportions variables : 2,5 % du total des particules pour les chewing-gums, 12 % pour les biscuits chocolatés, 16 % pour la blanquette de veau et… 100 % pour le mélange d’épices. Tous auraient donc dû être étiquetés. Même si les nanoparticules ne se retrouvent dans ces denrées qu’à l’état de traces, de l’ordre du millième, voire du cent millième du produit fini.
L’industrie alimentaire pour faire plus de fric se laisse manœuvrer par son marketing sans que les grands patrons ne pensent à prendre des précautions sanitaires, de toutes façons, ils n’en mangeront pas, alors pas de soucis, continuons