La saga continue , je suis sur que nous ne sommes pas au début de la fin.
Treize médias européens ont commencé vendredi à publier les « Malta Files », une enquête sulfureuse sur « les coulisses du paradis fiscal » maltais, que le gouvernement de La Valette, en pleine campagne électorale, a aussitôt rejetée en bloc.
Le site français d'investigation Mediapart promet à travers cette enquête une « plongée dans les coulisses de ce paradis fiscal méconnu, qui préside jusqu’au 30 juin l’Union européenne », affirmant que la petite île de 430.000 habitants « prive les autres pays de 2 milliards d’euros de recettes fiscales par an ».
Des tricherie en grandes largeurs avec du beau monde …
Parmi ces sociétés immatriculées dans l’île, figurent « de grands chefs d’entreprise », de multinationales telles que les groupes « Bouygues, Total, BASF, Ikea », des banques comme « Reyl et JP Morgan », affirme Mediapart.
Mediapart cite Jean-François Decaux (JC Decaux), Maurice Ricci (Akka Technologies), Xavier Niel (Iliad-Free), Hubert Martigny (cofondateur d’Altran), Olivier Bertrand (groupe Bertrand) ou Stéphane Courbit (Lov Group) - dont « aucun n’a souhaité répondre » aux questions.
L’Allemagne et touchée
Plusieurs groupes allemands détiendraient des sociétés immatriculées à Malte, comme BMW, BASF, Deutsche Bank, Puma, Merck, Bosch ou Rheinmetall. Le géant de l’aérien Lufthansa posséderait « 18 filiales à Malte », selon l’hebdomadaire allemand, qui écrit que l’entreprise y a installé sa « caisse de retraite ». Contactées par Der Spiegel, les entreprises concernées ont assuré que leur présence à Malte était « légale » et déclarée au fisc maltais.
L’Italie serait en tête du peloton
Selon L’Espresso, l’Italie est « de très loin » le pays le plus représenté dans les « Malta Files », avec près de 8.000 sociétés maltaises contrôlées par des actionnaires italiens.
Puisque l’Europe redevient au goût du jour, notre président et la chancelière feraient bien de mettre le poing sur la table, et très fort, cela est devenu insupportable. Il est grand temps de prendre des mesures concrètes afin de punir sévèrement ces évasions fiscales organisées par un état membre de l’UE et dont pour l'instant l'UE ne moufte pas
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