Le blog de Moustic

Une partie de la France est plongée dans un brouillard de particules fines et la situation va perdurer. Il s’agit du plus long et du plus intense pic de pollution hivernal depuis dix ans, qui met en lumière l’inertie des pouvoirs publics. Le phénomène, qui frappe essentiellement les zones urbaines, est peu lié à des transferts de pollution entre régions ou depuis l’étranger, mais à des conditions anticycloniques installées sur l’Hexagone et sur une large partie de l’Europe de l’Ouest.

Des rustines à la place de solutions durables, les types qui ont l'habitude de ne faire que du vent sont muets et n'ont jamais su prendre les problèmes au sérieux, attendre le désastre avant d'agir ou de légiférer. Le climat est un problème qui se pose à tous tout partis confondus, avec une limitation plus sensible pour la droite libérale qui verrait d'un très mauvais œil la suspension des transports pour raison climatique sachant que la profession du transport routier ou aérien mettrait à mal notre économie, c'est pour un libéral, qu'importe les nuisances dues au climat tant que le PIB est assuré, n'est ca pas la politique Trump . Voilà, les ripoublicains seraient proche des républicains américains.

A gauche, on est débordé, empêtrés dans une campagne de primaire, on se contente de mettre en place une circulation automobile alternée, une rustine sur jambe de bois et en prime, sans suite dans les idées.

Pourtant, des solutions existeraient si les législateurs avaient un peu d'idées comme par exemple donner des aides aux personnes voulant se rapprocher de leur lieu de travail afin d'éviter ces longs et polluants transports, accélérer les travaux de construction de tramway, de autobus électriques ou de trolleybus.  Développer le ferroutage pour éviter l'encombrement des autoroutes par des files de camions super pollueurs.

Mais, non ces gens là votent aussi,  qu'importe le réchauffement climatique, mon petit siège  de 5 ans  m'est indispensable, je ne sais rien faire d'autre, même si je fais que du vent.

 A propos de son scepticisme sur le réchauffement climatique auront été de courte durée. La rencontre, en début de semaine, avec Al Gore, l’ex-vice président de Bill Clinton et farouche militant de l’environnement, avait ouvert de nouveaux horizons qui se sont bien vite refermés avec la nomination, mercredi 7 décembre, de Scott Pruitt à la tête de l’Agence américaine de protection de l’environnement (EPA).

M. Pruitt a été en effet l’un des architectes de la bataille juridique menée ces dernières années par le « Grand Old Party » (GOP) dans le but de stopper les réformes engagées par Barack Obama pour lutter contre le réchauffement climatique.

La COP 21 et la CPO 22 sont aux fraises, les américains ne sont pas près de contrôler leurs émissions de gaz à effet de serre, il est probable qu’il en paieront les conséquences,  la sécheresse en Californie ne saurait s’atténuer et les inondations en Louisiane avaient atteint un niveau record, celui ci sera très certainement dépassé d'ici peu.

L’homme à la tête de linotte devrait réfléchir un peu plus et essayer de  voir un peu plus loin que son PIB, et puis, il y a le retour d’ascenseur des financements de sa campagne électorale, comme quoi les dettes ne sont pas que financières, et que tous doivent y contribuer au seul profit des élus.  

« Au moment où le changement climatique est une grande menace pour la planète tout entière, il est triste et dangereux que M. Trump nomme M. Pruitt à la tête de l’EPA. » M. Sanders, qui siège à la Commission qui devra confirmer ce choix, a annoncé qu’il s’y opposerait.

Au moins , un responsable politique s’oppose à cette décision, c’est déjà ça …

Que le gouvernement britannique se le tienne pour dit, lui qui semble toujours plongé dans la plus grande confusion au regard du futur Brexit : l’Union européenne, elle, « est prête à négocier », a prévenu Michel Barnier mardi 6 décembre. Pour sa première allocution publique depuis sa prise de fonction en octobre, le Français, ex-commissaire européen chargé du marché intérieur devenu le « Monsieur Brexit » de la commission, a voulu rendre compte du travail déjà fourni par Bruxelles en vue de la future négociation du divorce avec le Royaume-Uni, et expliquer l’esprit dans lequel l’institution communautaire entendait la mener.

Il n'est pas certain que les anglais aient bien compris le Brexit, l'UE négociera d'un seul bloc et non et non par état, c'est la solidarité de l'union qui exige cela, les désirs du gouvernement britannique ne seront jamais exhaussés, pouvoir semer la zizanie entes les états de l'union pour obtenir de meilleures conditions de sortie de l'UE.

Sur l’esprit dans lequel l’Union aborde les discussions à venir, M. Barnier a juste rappelé que les Vingt-Sept étaient d’accord sur quelques grandes positions : leur priorité est de rester unis à 27 et il n’est pas concevable qu’un pays « tiers » non membre de l’Union jouisse des mêmes privilèges et des mêmes garanties qu’un pays membre. Enfin, l’accès au marché unique est conditionné aux quatre libertés de circulation (biens, personnes, données et services) et elles sont indissociables les unes des autres.

Certains responsables politiques britanniques n’ayant apparemment toujours pas admis qu’en quittant l’Union ils n’auraient pas « le beurre, l’argent du beurre et le sourire de la crémière », comme l’a signifié mardi, peu diplomatiquement, le premier ministre luxembourgeois, Xavier Bettel .

Espérons que les 27 aient bien compris la stratégie de M. Barnier et qu'ils ne se diviseront pas au moment où la stratégie Britannique se mettra en place pour offrir avantages ou des interets spécifiques à des états tentés par une négociation directe avec les britanniques, essayer de diviser pour gagner des faveurs auxquelles ils n'ont plus droit.

En Europe nous avons eu la chance de vivre 70 ans de paix, les nationalistes de tous poils se réveillent avec des pensées isolationnistes, xénophobes et racistes et ce dans tous pays européens, ces imbéciles n'ont jamais écouté les leçons de l'histoire ni n'ont sans doute jamais écouté non plus leurs parents ou leurs grands parents qui ont vécu l'épouvantable période de la seconde guerre mondiale ou le racisme et le sectarisme ont été poussé au delà des limites de l'insupportable. Est ce destin que ces andouilles souhaitent offrir à nos sociétés. Pour l'instant , ces oiseaux du malheur critiquent la démocratie pour mieux la détruire en cachant avec soin leurs dessins inavouables, revenir à nos frontières, s'enfermer et décourager les échanges internationaux pour mieux désinformer la population , designer des boucs émissaires responsables de nos déclins économiques , tisser les ficelles de la dictature toujours de la même façon, mélangeant intérêt social et directives anti démocratiques, on sait comment se sont déroulées ces aventures, sauvagerie et meurtre , cela recommencera car, il n'y a jamais d'autres issues . Il grand temps d'éradiquer ces idéologies douteuses, trompeuses et mortifères.