22 juin 2009
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Un président à Versailles, pour quoi faire, ville royale sous les fastes de la royauté de Louis XIV pour finir avec Louis XVI, et l’on sait de quelle façon. Le Républicain de Poche adore le luxe et les dorures , il va se pavaner dans ce lieu chargé d’histoire peut être pour y pénétrer à son tour, ce sera uniquement que pour la gloriole, car pour le reste, la perruque lui sied mal, l’habit est trop grand , son langage pas suffisamment châtié. Il se trompe de siècle, la cour sera là, pas la peine que le tiers état soit convié , la noblesse UMPiste fera l’affaire , de toute façon, elle n’aura que le droit d’applaudir. « Vive le Prince » seront les seuls compliments qu’il conviendra de manifester. Le retour à Paris se fera en groupe, la boulangère et le petit mitron ne seront pas au rendez vous. Ce sera presque ainsi, quand on voit comment le budget du maître du palais s’accroître de plus de 20% . La folie des grandeurs n’a jamais quitté ces lieux. Une question, à combien va revenir cette plaisanterie. Les finances de l’état sont en difficulté, alors pourquoi en rajouter. Le président n’est pas responsable devant les assemblées, alors , il n’a rien à faire devant ce congrès, ni devant les députés, ni devant les sénateurs. Bizarre pour une opposition de se plier au desiderata de cette majorité de godillots, sans imaginations et pratiquant le culte de la personnalité. J’attendais à plus de discernement de certains, ceux qui risquent de se laisser enfermer dans un concept qui est dans l’esprit d’union nationale chère à l’UMP , justifiée selon elle par ces temps de crise. L’UMP insiste lourdement pour élargir la base de son électorat, parce que finalement 12% de satisfaits selon les résultats des dernières élections européennes, c’est vraiment peu. De plus , l’opposition n’est pas payée pour servir de claque au Président fut il Soleil pour une demie journée. Y aurait il encore des volontaires aux velléités d’ouverture.